Naturellement, l’arbre n’a pas besoin d’être taillé. Moins on le taille, mieux il se porte.
Une taille apporte son lot de problèmes : Introduction de champignons et autres agents pathogènes, désorganisation de la structure de l’arbre.
Néanmoins, étant intégré dans nos vies, l’arbre se retrouve souvent dans des environnements mal adaptés à son espace !
Dans ces cas-là, la taille devient nécessaire.
Mais attention ! Une taille est irréversible ! Elle doit être le résultat d’une réflexion et d’un suivi.
La première étape est le choix de l’essence à planter. Une essence adaptée subira moins d’interventions. Par exemple, un arbre de petit développement comme l’érable du japon dans une cour parisienne ou un arbre qui laisse passer la lumière comme le bouleau le long d’un immeuble.
La deuxième étape est une taille fréquente et légère. Comme pour le gazon, les arbustes ou les haies dans le jardin, l’arbre croit tous les ans, voire plusieurs fois par an. Il vaut mieux tailler raisonnablement un arbre une fois par an. Cela reste encore le meilleur moyen de contenir l’arbre dans son milieu sans le traumatiser par des coupes trop sévères.
Laisser pousser un arbre non adapté à son milieu, par exemple un cèdre de l’Himalaya dans un petit jardin, conduit inévitablement à une intervention trop sévère. Or un arbre trop taillé (étêtage sur gros diamètre, taille en porte-manteau) peut dépérir et ou devenir dangereux par la suite.
L’abattage de l’arbre sera presque inévitable.
Dans tous les cas, un suivi devra être mis en place pour surveiller les réactions à la taille.
Autant de travail que l’on aurait pu faire avant, sur l’arbre sain.
La taille, si elle est réfléchie, peut éviter ces problèmes. L’exemple de taille le plus extrême reste les bonsaïs.
Le même cèdre de l’Himalaya avec des tailles très fréquentes à l’âge de 30 ans mesure 2 ou 3 mètres !
Conclusion :